Tous les désordres, que l’on attribue à la société, à la malchance (?) ou au destin (?), naissent du désaccord de l’homme avec son milieu naturel, les répressions ne sont que des palliatifs. La sécurité, « cheval de bataille » des politiques à l’heure actuelle, devrait nécessairement commencer par l’éducation écologique du citoyen de la terre. La sécurité concerne avant tout le respect des éléments naturels vitaux, l’air et l’eau qui sont les biens appartenant à toutes les espèces vivantes, ainsi que des options de stratégie préventive pour une santé sans artifice.. Il nous faut « Repenser l’humain en fonction du Naturel » affirmait le biologiste PV Marchesseau en 1930.
Sans ces deux paramètres de base, « hygiène » et « respect de l’environnement » il ne peut y avoir aucun civisme !
Posons- nous la question une bonne fois et réfléchissons-y vraiment:
L’Homme dans nos sociétés industrialisées ne se pose plus la question de savoir qu’elle est la finalité de sa vie, il a même semble t’il oublié qu’un jour il n’emportera pas même pas sa brosse à dent! Il vient au monde, cherche à acquérir des biens, du pouvoir et de la notoriété et s’il tombe malade il croit que les « shadocks » de laboratoire y pourvoiront avec la chimie et les manipulations génétiques. Sa grande erreur est de croire qu’il peut se soustraire aux lois de la vie et que la science peut impunément isoler la matière du principe subtil qui en maintient la cohésion, manipuler sans conséquences désastreuses les supports d’informations de la vie (ADN et ARN). Il existe des limites naturelles qu’il ne saurait transgresser, sans être durement rappelé à l’ordre par la souffrance, la ruine (perturbations climatiques consécutives à l’industrialisation outrancière) la misère physiologique et sociale.
L’être humain doit-il passer, pour évoluer, par la phase ultime ou fractale qui l’amène aujourd’hui à se poser enfin les questions concernant sa responsabilité dans l’équilibre planétaire et celles des moyens à mettre en œuvre pour préserver les plus grandes richesses que sont l’air et l’eau qui lui permettent de vivre?
Il faut qu’il comprenne désormais, que le rêve américain s'est transformé en cauchemar !
La finalité de la Vie n’est elle pas tout simplement connaître le simple bonheur de vivre ?
Ce bonheur, nous ne pourrons le vivre que si nous retrouvons le chemin du bon sens, le chemin de la Connaissance vraie, la Connaissance qui nous permet de retrouver le respect de soi-même et de l’autre. Mais pour cela il faut un « ego » sain et non un « ego » immature, endoctriné, coincé par les préjugés, avide de biens, de reconnaissance et de pouvoir !
Le vrai progrès pour l’Homme consiste à faire évoluer la conscience qui est en lui, en conjuguant cœur et raison.
Il existe deux sortes d’homme. Le premier attend une intervention extérieure, s’en remet à la providence, se contente de suivre des rites religieux pour obtenir le salut ou croit que la science pourra remédier à ses souffrances. Le second, lui, fait fructifier le germe de conscience (étincelle divine) qui est en lui et ne se laisse pas abuser par les manipulations politico-religieuses qui utilisent la peur, le mensonge et la culpabilité, pour dominer et asservir le plus grand nombre. Il cherche, il réfléchit sur sa vie, il essaie de comprendre les lois cosmiques afin de mieux piloter et enrichir sa vie et à susciter chez les autres le même désir d’épanouissement qui les rendra meilleurs et heureux.
Pour vivre mieux, …se libérer des fausses croyances
Les croyances sont fluctuantes et on peut en changer, en ce qui concerne la Foi, c’est impossible quant bien même peut-elle être mise à l'épreuve!. Si on croit avoir perdu la Foi, c'est qu'on ne l'avait pas, ce n’était qu’une simple croyance. Voilà la différence qu’il y a entre croyance et Foi. La Foi est un état d’être paisible, une confiance tranquille dans la Vie, qui échappe de par sa nature à la pensée discursive. Je peux dire simplement « je vis, je suis », j’ai le sentiment d’être vivant, c’est une certitude, je crois que j’existe et si je crois en mon existence je crois nécessairement au Principe directeur qui sous-tend la manifestation à laquelle je participe, en l’énergie qui en assume la cohésion et qui en révèle les formes au cours de son périple créatif. Il découle de ce constat que l’être humain, c'est non seulement l’individu et son environnement naturel, mais aussi la personne avec ses idées, ses croyances ou son absence de croyances.
Apprendre à fonctionner autrement
Il faut du temps pour éduquer notre cerveau à adopter des comportements nouveaux et créer de bons réflexes, se libérer de ses préjugés, des fausses croyances, des projections de ses déséquilibres et tourments intérieurs sur la réalité, sur les autres etc.
Ce n’est pas une utopie c’est possible, encore faut-il être motivé !
L’ équilibre biologique
Il se fonde sur ce postulat :
« L'homme marche, pense, digère avec une même énergie, l'influx nerveux ». L'influx nerveux est donc dépensé naturellement sur trois plans : l’activité, la pensée et le métabolisme. Lorsqu'un de ces trois domaines de dépenses énergétiques est en suractivité, les échanges vitaux ralentissent, les émonctoires fonctionnent moins bien, l’organisme s’encrasse et devient vulnérable tant sur le plan physique que psychique.
Il convient en conséquence de rééquilibrer les échanges vitaux afin de retrouver de l’énergie et d’apaiser et réorganiser le mental pour mieux l’utiliser
Pour la Naturopathie, la force vitale est le substratum sur lequel repose l’équilibre psychosomatique. Le signe psychique est simplement le témoin d’un désordre organique et d’une insuffisance glandulaire. Dans son ouvrage « alimentation 3éme Médecine » le Docteur Jean Seignalet spécialiste en nutrition accrédite la thèse naturopathique de la mauvaise alimentation à l’origine de la dépression.
La méthode " ETRE " que je vous propose au fil de mes articles est sans copyright , elle appartient à la vie. Je l'enseigne avec succès depuis 18 ANS en cabinet et en collectif depuis 13 ans
Pour retrouver l’équilibre biologique il faut agir sur deux axes :
1) L’axe somato-psychique
L’hygiénisme constitue le moyen d’équilibrer au quotidien cet axe. Quant à la Naturopathie médecine naturelle par excellence, dont nous devons la synthèse fondamentale à PV Marchesseau en 1930, elle permet à l’aide des dix agents naturels humains (alimentation, exercice, hydrologie dont enveloppements, oxygénation, relaxation, plantes, mains, fluides (magnétisme), couleurs, idées) et ordonnancés méthodiquement en 3 cures hiérarchisées, de traiter les dysfonctions organiques (transit, digestion, élimination, peau) , d’agir sur les troubles chroniques (sommeil, sinusites, arthritisme etc.), les troubles du comportement (apathie ou agressivité) et de renforcer les défenses immunitaires.
1- drainage des surcharges et désacidification de l’organisme par l’usage de plantes et la pratique régulière de la respiration profonde
2- diététique pour assainir et rééquilibrer le système digestif en souffrance.
3- Exercices physiques (à adapter au sujet)
En extérieur : marche rapide en plein air, footing avec accélération, vélo.
En intérieur : gymnastique des organes ( avec jeu du diaphragme et amplitude respiratoire), étirements musculaires, rotations du corps (tête et hanches) , accélération et décélération en courant sur place, exercices avec synchronisation des mouvements. Les exercices sont suivis d'un auto-massage.
4- relaxation : « recharger», « reconditionner », « réutiliser » l’énergie corticale. J’intègre dans mon protocole, une pratique brève et efficace qui agit sur un « méridien »qui selon la médecine chinoise véhicule l’énergie alimentaire et l’énergie psychique ainsi qu’une pratique de relaxation destinée à reconditionner le sujet et à susciter en lui le désir de se réconcilier avec lui-même et la nature.
2) L’axe psycho-somatique
Il existe une méthode d’harmonisation complète « psyché-corps » pour agir favorablement et sans danger sur cet axe, elle puise ses sources dans le yoga, c’est le « training sophrogène » de Gérard Duruz. Cette méthode qui comprend la relaxation physique et mentale, l’apprentissage de « postures mentales » et l’approfondissement de la connaissance de soi, utilise la concentration, la visualisation positive et l’autosuggestion afin de créer des réflexes nouveaux et constructifs pour l’avenir, tout en aidant le sujet à se libérer de la charge émotionnelle liée à des événements malheureux vécus dans le passé.
« Retrouver le simple bonheur de vivre est possible, à condition de se libérer de ses erreurs vitales . »
« L’adaptation du vivant à « un faux milieu » est une vue de l’esprit. S’adapter ou encore muter, c’est dégénérer. L’homme dégrade son milieu externe et fait ses maladies » PV Marchesseau
"Ceux qui prétendent que l'injustice est inévitable oublient qu'elle ne l'est que parce que trop de gens leur ressemblent".(Jean Rostand. De la vanité et de quelques autres sujets)
"Le riche, quand il a été bon avec un pauvre, lui demanderait volontiers un certificat de charité."(Jean Rostand. Julien ou Une conscience)
"Pour marcher au pas, un homme n'a pas besoin de son cerveau : sa moelle épinière lui suffit tout à fait." (Einstein)
Article réalisé par Alain HAUUY
Lien : http://multimediaprevert.free.fr/articles
http://www.naturosante.com/annuaire3/index.php?action=specialite&pays=France®ion=88
“L’Homme est un instrument de musique, son corps est la caisse de résonance, le cœur les cordes et le mental l’archet. Il doit s’accorder au diapason de l’Esprit pour jouer sa partition dans la symphonie universelle”. A.H.
Si une plante pouvait renier ses racines, elle se dessécherait immédiatement. Heureusement pour elle, elle n’est pas dotée de cerveau, elle n’est pas orgueilleuse. Et pourtant elle sait ce qu’il faut faire pour croître selon certaines limites qui lui sont propres et se perpétuer ;d’où lui vient ce savoir ? Qui lui à donné son programme, sa partition ? L’homme à l’instar de la plante ou des animaux a automatiquement accès aux processus qui le gouvernent, il est lié aux forces et aux rythmes qui maintiennent la cohésion de l’univers et qui sont soumises à l'"Intelligence" créatrice. Il ressort que la vitalité d’une personne dépend non seulement de la qualité génétique du lien qu’elle a avec ces énergies mais surtout de son aptitude à se conformer aux règles de « l’Intelligence » qui les harmonise.
L’homme marche, pense, digère avec une même énergie, l’influx nerveux.
La vie anime la matière à son profit quand toutes les conditions sont requises pour qu’elle puisse se manifester au cœur de celle-ci. Toutes les cellules vivantes ont besoin d’un milieu nourricier stable pour se reproduire ; cette stabilité résulte de leur capacité à capter l’énergie vitale (l’étincelle de vie) pour allumer le carburant (la nourriture matière) et à utiliser ce carburant pour croître, se reproduire mais aussi pour gérer leur activité et rejeter les déchets qui en résultent . L’être humain, ce « roseau pensant… » est composé de milliards de cellules qui vivent dans un « bain » physiologique (sang, lymphe, liquide céphalo-rachidien, sérum intra et extra-cellulaire) qui représente 70% de la masse corporelle et dont l’état de pureté est indispensable pour maintenir l’équilibre global corps-esprit, la bonne réception et la bonne transmission des informations. L’organisme, qui est doté d’émonctoires spécialisés (intestin-foie-rein-peau-poumons) est soumis en permanence à un phénomène vital, l’influx nerveux. Or cet influx nerveux est dépensé sur trois plans :
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métabolique : transformation et assimilation des aliments, adaptation à la température, aux rythmes lunaires et saisonniers.
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Psychique : réception sensorielle (couleur, son, odeur, goût, toucher) et activité intellectuelle
•
Physique et relationnelle : relation sexuelles, mouvements, communication avec autrui
L’influx nerveux, savoir le gérer : Tout le problème de l’Homme , face à la société qu’il a conçue est un problème d’adaptation, il épuise son énergie à vouloir agir sur son environnement, contrôler les personnes qui l’entourent et à s’investir dans des situations génératrices de plaisirs, sans considération pour les lois fondamentales et immuables de la vie. En déficit d’énergie, l’individu souffre dans son corps et dans sa psyché, il broie du noir. Les troubles du comportement, les problèmes relationnels, les déséquilibres de la personnalité ne sont pas seulement dus à une mauvaise image de soi (sur ou sous évaluée) et à une perception erronée de la réalité. Il y a à l’origine une alimentation déséquilibrée, une mauvaise oxygénation et un manque de repos ; en un mot à une mauvaise hygiène qui contribue à affaiblir le terrain organique et à le rendre plus sensible non seulement aux germes pathogènes mais aussi aux pensées négatives.
LA REPONSE NATURELLE : « le bon sang fait le bon sens… »
A - Restaurer l'axe somato-psychique avec la NATUROPATHIE selon les bases hygiéniques :
1- Éviter le grignotage: lorsque l’alimentation est bien équilibrée, elle apporte les nutriments nécessaires à l’organisme et il n’ y a alors en principe aucun besoin de grignoter. Le grignotage épuise le système neuro-glandulaire.
2- Favoriser le sommeil naturel : les sorties en plein air, la balnéation et la relaxation, préservent et aident avec les tisanes calmantes au coucher, à retrouver le sommeil naturel.
3- Éviter les aliments producteurs d’acides : les charcuteries, les salaisons, l’abus de viandes et de produits laitiers, le mélange de fruits acides et farineux au cours du même repas.
• éviter le café et le thé noir
• supprimer tout ce qui est riche en sucre (les bonbons, les sirops, les sodas, les cocas
4- Drainer l’organisme, stimuler les émonctoires périodiquement.
Sur cette base et au nom de la complémentarité, peuvent intervenir à bon escient toutes les pratiques naturelles visant à retrouver l’état de santé !
B- Agir sur l’axe psychosomatique avec la SOPHROPEDAGOGIE :
Réorganiser son mental, c’est réorganiser toute son énergie qui peut alors librement circuler lorsque les barrages sont levés. Cette énergie va dynamiser toutes les cellules, dans le sens de la reconstruction de la régénération
L’Homme doit devenir de plus en plus conscient, c’est la Vie qui l’exige, il doit passer par les erreurs, l’illusion, franchir les épreuves et la souffrance pour pouvoir se réaliser pleinement et devenir, riche d’expériences, une cheville ouvrière dans les mondes impénétrés. Tout est travail dans la Nature, et celui de l’Homme est de contribuer à l’émergence de la Conscience qu’ a la Vie ; il lui faut pour cela apprendre à ne plus fonctionner seulement avec son « outil » mental. Il doit savoir écouter ce que la Vie murmure en son for intérieur et regarder devant lui, laisser le passé au passé et accepter dès aujourd'hui de s'orienter vers une "Lumière de Conscience" plus élevée en se libérant des conditionnements préjudiciables qui agissent en lui à son insu depuis de nombreuses générations…
Article réalisé par Alain HAUUY
Alain HAUUY Heilpraktiker (dPs Munich), Naturopathe ND, sophropédagogue
Praticien de santé formateur
88100 SAINTE-MARGUERITE
E.mail : alain.hauuy@yahoo.fr
Liens :
http://www.ipernity.com/home/13549
http://multimediaprevert.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=18